Par un frais dimanche matin, nous montâmes jusqu’à la verdoyante forêt du Tévelave, prendre un peu la rosée du matin. La route est toute cassée, alors c’est chouette car elle est fermée aux voitures, et nous, gentils piétons lents et dissipés, pouvons profiter tranquille du paysage sans crainte ni cris « (le fameux : « Attention voiiiiituuuuure », qui retenti systématiquement et de manière compulsive lors de toute pérégrination le long d’une route avec un enfant – ou pas- toi même tu sais.)
Au programme donc : observation de la flore, ressenti du froid béton et de la chaude terre avec nos pieds tout nus, chant à tue tête et silence respectueux, picnic au milieu des cryptomérias, et un peu de boudin sur la fin sinon c’est pas drôle.
Mi fée-mi sorcière, entre les racines et la canopée, elle déambule parmi les fleurs sauvages, ma petite lutine des bois.