C’était un jour de grosse houle et de lumière en or, un jour de vent et de cheveux sauvages. Comme à chaque forte houle, on est allés admirer les vagues à la Pointe des Châteaux.
Se faire mouiller par les embruns, avoir du sel sur les lèvres, sauter sur les rochers et hurler quand la vague explose.
Avoir un peu froid mais regarder juste une dernière série de vagues, puis finalement, rester 20 minutes de plus, le nez qui coule et la tête pleine de vent.
On repart comme à chaque fois, avec cette impression que nos corps ont été nettoyés, que l’océan c’est vraiment lui le plus fort et qu’on est tout petit rikiki comme des fourmis.