Attrape le zembrocal, rougail saucisses, carry volaille
Ni sar pic-nic chemin volcan
Marmaille grouille zot’ cal’basse
Si zot y vé in bon place
Allons vite faut pas perd’ le temps
Là-haut dans la forêt, ou ça qu’y fait frais
Y fait bon aller respirer le dimanche
Quand nana beau temps…..
Bon ben voilà tout pareil quoi, avec la petite rando pour s’ouvrir l’appétit et le carry Dakatine qui va bien (on avait pas de zembrocal sous la main, déso). Je vais finir par écrire un guide touristique moi à ce train là ! C’est pas facile-fastoche, ça nous oblige à faire des trucs tous les week ends, on est épuisés je vous dit pas 🙂
J’espère que vous avez cliqué sur le lien et que vous êtes en train d’écouter ma chanson madeleine (bon, y a aussi à cause Fifine. Entre les deux mon coeur balance). Je vous conseille de vous la faire une deuxième fois avec le clip, ça vaut son pesant de Dakatine. Ces tenues uniques – que je reconnais sur les photos de mon enfance, et qui, 25 ans plus tard, me donnent toujours envie de pleurer – subtil mélange de couleurs approximatives et de motifs dépareillés. Aaaah, les années 90 y a pas à chier, on avait le sens de la mode. La sobriété, c’était pas notre truc non, nous ce qu’on aimait c’était le choc visuel permanent, l’audace chromatique, la symphonie du vert bouteille marié au rose fuchsia, l’instabilité esthétique érigée en système.
Bref, on était beau ! Ceci dit l’ambiance est impayable, ça donne presque envie de remettre notre plus beau survet’ pour l’occasion.
Est ce qu’on regardera nos photos d’aujourd’hui dans 20 ans en se demandant comment on a pu en arriver là ? Suspens…
Et sinon j’en ai profité pour cueillir un joli bouquet pour ma maman, grâce aux conseils avisés d‘Audrey , et j’en suis pas peu fière 😉